Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






mardi 29 septembre 2009

2 Les rois de France suite.

Devant le succès rencontré par cette rubrique d'histoire de nos rois. Oui c'est vrai, il y a énormément de requêquêtes gueugueules, je vous propose donc une suite qui vous donnera l'identité de nos 65 rois de France. Ceci est tiré d'un petit opuscule "Rois de France" par Jean-Baptiste Santamaria First édition.
Super pour moi.... je vais finir l'année avec ça, et puis je vous collerais les philosophes, et les grands maîtres spirituels.... et entre chaque vous aurez une pause 'PUB' c'est à dire bêtises habituelles ou inhabituelles, surprenantes, hilarantes, drôles, énervantes, intelligentes ou pas ! je veux quand même pas perdre mon lectorat composé les bons jours de 50 personnes, oui oui, quand même ! mais en moyenne je dirais entre 10 et 5599, tiens par exemple, aujourd'hui à c't'heure, 19 h. 07, 20 visiteuses plus deux en cours ! génial non !

PETIT GUIDE DE LA MONARCHIE FRANCAISE

D'où les rois tiraient-ils leur pouvoir ? Comment l'exerçaient-ils ? Les fondements du pouvoir royal se sont profondément modifiés avec le temps : on ne règnait pas de la même manière sous Louis VI, au temps des croisades, et sous Louis Philippe au début du développement du chemin de fer !

I - Les règles de succession
La royauté française est héréditaire. Certes, en quelques rares occasions, les grands seigneurs du royaume eurent à désigner un roi. Mais ils privilégiaent en règle générale, ds prétendants appartenant aux familles royales, demeurant très réticents à un changement de dynastie. Si bien que seules quelques dynasties ont règné : Mérovingiens jusqu'en 751, Carolingiens jusqu'en 987 et Capétiens, ces derniers ayant règné par branche directe jusqu'en 1328, puis par des branches collatérales (Valois, Bourbons, Orléans,) jusqu'en 1848. Ces dynasties avaient leurs propres règles de succession mais quelques principes généraux apparaissent.
Le droit d'aînesse : une invention tardive.
L'idée que le royaume est indivisible et revient à l'aîné des garçons - on parle de primogéniture mâle - n'était pas naturelle pour les premiers rois : Mérovingiens et Carolingiens partageaient leur royaume entre leurs fils, n'hésitant pas à diviser le royaume des Francs en plusieurs petits royaumes. C'est d'une de ces divisions, en 843, que la France Occidentale, c'est-à-dire la France actuelle, est issue. Il faut en fait attendre les Capétiens pour voir s'affirmer le principe selon lequel un seul fils succède à la royauté et récupère l'essentiel de l'héritage. Les cadets peuvent obtenir un domaine plus modeste, l'apanage, mais ils sont exclus de la royauté. Cette situation d'exclusion pouvait les amener à comploter contre l'héritier légitime, afin d'obtenir la maîtrise du royaume.

De 482 à 1316 : une exclusion des femmes non théorisée
Les Mérovingiens et les Carolingiens ne précisèrent jamais que les femmes ne pouvaient pas règner. Mais en réalité, les fils succédaient à leur père et étaient concernés par le partage du royaume : ils devaient imposer leur pouvoir militairement face à leurs frères, en véritables chefs de guerre. Disposant souvent de nombreuses épouses, les premiers rois eurent tous au moins un fils pour leur succéder. Dans le cas contraire, les grands pouvaient proposer un candidat : ils choisirent toujours des hommes ; le roi était avant tout un chef de guerre.
Dans un premier temps, les rois capétiens trouvèrent toujours un fils pour leur succéder, du moins jusqu'en 1316. Les filles n'étaient donc pas encore entièrement exclues, mais tant qu'un garçon pouvait succéder, il était prioritaire (c'était le cas aussi en Angleterre).

La loi salique : une imposture !
Après 1316, et surtout 1328, la situation changea. En l'absence de fils, il fallut choisir entre une succession directe par les femmes et une succession revenant à des hommes moins directement situés dans l'ordre d'héritage. Cette dernière solution l'emporta : on avait pris l'habitude d'une succession par les hommes, et surtout cela permettait de rejeter, en 1328, la candidature du roi d'Angleterre. Ce dernier était un héritier plus direct que Philippe VI de Valois, mais il l'était par les femmes. On justifia après coup ces choix par la "loi salique", loi franque datant de Clovis qui recommandait de ne pas faire hériter les femmes de certaines terres, mais que l'on déforma pour exclure les femmes de la succession monarchique.

Une couronne machiste ?
Désormais, exclues de la succession, les femmes ne pouvaient pas non plus transmettre le droit à règner. Mais cela ne les a pas empêchées de jouer un rôle dans l'histoire de la monarchie : elles pouvaient participer à la régence et au gouvernement lorsque le roi en était incapable, pendant son enfance ou ses absences. La reine, en tant qu'épouse du roi, pouvait influer sur sa politique. Ainsi, Clotilde, femme de Clovis, le poussa à se convertir au christianisme. Il ne faut pas non plus oublier les maîtresses des rois, qui purent également jouer un rôle important. Ce fut le cas de la Pompadour, qui inspira la diplomatie de Louis XV. Mais la royauté était bien l'affaire des hommes seuls.

Prochainement partie II - Le sacre

2 commentaires:

  1. Ah bein te revoilà, je me suis dit "ayez elle boude" !!!

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  2. @Ysa : Tu m'avais enterrée ? Bof j'ai pas d'inspiration en ce moment..... alors j'écris pas ou n'importe quoi, mais je vais zyeuter les blogs, et je regarde le mien narcissiquement ! je réfléchis à un relooking... du blog !

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C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route