
Au moment où s'édifiait la cathédale Notre-Dame de Paris, elle fut le théatre de l'un des plus grands bouleversements de l'histoire de la musique : l'avènement de la polyphoni. Depuis quelques décennies, des moines avaient l'habitude d'improviser une voix parallèle sur certaines mélodies de plain-chant. Les maîtres parisiens développèrent cet art nouveau, composant des pages à la beauté insolite qui fascinèrent l'Europs et firent école. Mais nulle part, pendant un siècle, la polyphonie n'atteignit la perfection qu'elle avait à Paris.
Pérotin est avec Léonin le membre le plus éminent de l'école de Notre-Dame, et l'un des très rares compositeurs de cette époque dont le nom nous soit parvenu. Ildéveloppa les formes polyphoniques ises au point par Léonin en particulier, l'organum. Alors que Léonin cultivait des polyphonies à deux voix, Pérotin porte le nombre de voix à trois, voire quatre. Chaque ligne mélodique se déploie avec sa propre beauté, tout en se fondant harmonieusement aux autres grâce à des points de consonance.
Premiers pas : Viderunt omnes et Sedernunt principes (organa quadruples)
Pour aller plus loin : Beata Viscera (conduit).
Pérotin est avec Léonin le membre le plus éminent de l'école de Notre-Dame, et l'un des très rares compositeurs de cette époque dont le nom nous soit parvenu. Ildéveloppa les formes polyphoniques ises au point par Léonin en particulier, l'organum. Alors que Léonin cultivait des polyphonies à deux voix, Pérotin porte le nombre de voix à trois, voire quatre. Chaque ligne mélodique se déploie avec sa propre beauté, tout en se fondant harmonieusement aux autres grâce à des points de consonance.
Premiers pas : Viderunt omnes et Sedernunt principes (organa quadruples)
Pour aller plus loin : Beata Viscera (conduit).
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