Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






mercredi 14 octobre 2009

4 Ritournelle de la faim

RITOURNELLE DE LA FAIM - par Jean-Marie Gustave Le Clezio
S uperbe roman qui se déroule un peu avant la deuxième guerre mondiale et se termine après la libération.
Ethel  a onze ans, fille unique de parents d'origine Mauricienne. Leurs disputes bruyantes et fréquentes la laissent perplexe, il y a (eu) une autre femme dans la vie de son père qui est venue gachée les relations entre ses parents. Ceux ci ont une vie mondaine qui intrigue la fillette, relations douteuses qui les mènera à la ruine.
Elle trouve une oreille attententive et une complicité certaine avec son vieil oncle Soliman qui lui fait découvrir son domaine, sa maison "mauve" pavillon de l'exposition coloniale, qu'il s'est offert. Il fait d'elle sa légataire. Flouée par son père, elle perdra tout. Cela ne l'empêchera pas de soutenir ses parents durant cette période difficile qui ruinés, ayant tout perdu après avoir vécu la vie de bourgeois parisiens, réceptions, conversations de salon seront contraints de se réfugier dans le sud de la France pendant la guerre qui est là en sourdine dans cette histoire. Ethel accompagnera son père très diminué et sa mère dans le périple de leur exil. Réfugiés sera le terme figurant sur le laisser passer qu'elle obtiendra.
Deux autre personnes gravitent autour d'Ethel. Xénia, une amie d'enfance jeune aristocrate russe mais vivant dans la misère. Nous verrons ce que la vie lui aura réservé et comment il peut y avoir des revirements . Et Laurent, jeune homme anglais, relation de la famille, parti à la guerre et qu'Ethel retrouvera à son retour.
Et puis Paris et ses quartiers qui nous enchantent.
Un autre avis et , va les regarder c'est mieux décrit qu'ici.
J'ai beaucoup aimé ce Le Clézio là, plus facile à lire que certains autres que j'avais un peu galérer à lire, je pense là à "La quarantaine" entre autres dont j'ai d'ailleurs peu de souvenirs et que je relierais la lumière de celui-ci.
A lire.

4 commentaires:

  1. Tu sais que je n'ai jamais rien lu de cet auteur ? Je devrais commencer par ce roman peut-être !

    RépondreSupprimer
  2. @Chouyo : Bizarrement ce Le Clézio là, me paraît d'une lecture "trop" facile si tu le lis tu me diras ce que tu en penses ? biz

    RépondreSupprimer
  3. @chouyo et CKKVO: Moi le Clezio je trouve qu'il a une belle gueule mais pas une belle plume...'fin cke j'en dis !

    RépondreSupprimer
  4. @Bérangère : Oui oui je "plussoie" pour la belle gueule.... si tu lis ce roman tu verras que la "plume" est différente des autres qui sont parfois hard à lire..... là ça coule tout seul, et c'est ça qui me gêne, dis donc !

    RépondreSupprimer

C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route