Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






mardi 26 mai 2009

2 ...BALADAR de Jacques Prévert.... quand même !

Si tu veux quelque chose de vraiment intéressant va lire ça chez la moufette, mais avant, ou après, tu lis l'histoire de Baladar c'est trop drôle !!!!


La pieuvre sort des bougies d'un tiroir, en garde une dans chaque tentacule et s'accrochant par le bec au plafond forme un lustre, elle craque une allumette et s'allume. On entend le père qui ronfle et au loin des sirènes de navires.

Dehors, le poisson en redingote applique une échelle contre le mur, grimpe, silencieusement, éclairé par le rayon du phare, et creuse dans le mur avec un petit canif.

A l'intérieur de la maison :

Grande tristesse.



L'horloge sonne les douze coups de minuit puis bâille avec lassitude et recommence à sonner pour passer le temps.

Suspendu par le chewing-gum BALADAR imite les mouvements du balancier.

La pendule prend ses aiguilles et entreprend un sérieux petit travail de tricotage.
La pieuvre mouche les bougies, et sur le tableau la mer commence à s'agiter.

C'est bientôt une véritable tempête, BALADAR reçoit un paquet de mer en pleine figure et tombe par terre, délivré.
Il regarde le tableau et voit le poisson correct qui sort du cadre et lui fait des saluts amicaux.
L'eau sortant du tableau envahit peu à peu la pièce, avec bruits de tempête, sifflements du vent, etc.

La pieuvre ricane doucement et tend le tire-bouchon au poisson qui débouche la bouteille contenant le bateau.

Le bateau s'anime, sort de la bouteille et tourne autour de la pièce.

Les hommes de l'équipage agitent leur béret en hurlant.

La porte s'ouvre, et l'eau sort en trombe, emportant avec elle le peti BALADAR, l'horloge qui sonne, le poisson et le bateau qui, grandissant à vue d'oeil rejoint la mer, éclairé par le phare et quelques étoiles de mer complaisantes.

Très triste du départ de BALADAR, la maison pleure et arrachant le rideau du lit clos l'agite comme un mouchoir en geste d'adieu.

Pris par le froid, le père BALADAR se réveille, voit la maison vide, entre dans une colère épouvantable,et décrochant un biniou sort au clair de lune pour clamer musicalement son indignation.......
iuvres a dsna sel cpohrinsa suroj......

2 commentaires:

  1. Puisque tu dis que Balabar ne prend pas, je me glisse ici, pour te faire une confidence... Comme ça personne ne viendra chercher ma nouvelle URL.... J'en ai marre d'être sérieuse et de me prendre la tête. J'ai la nostalgie de mes anciennes voisines de blog de UNBLOG, l'an passé... Alors, chut, je file en catimini. Je profiterai de mon nouveau job lundi pour laisser sur un autre Monde en jachère. Plus envie de faire de la prose si j'ai envie de parler shopping. J'ai le droit après tout ?
    Et puis chouette, je vous que je suis logguée plus besoin de rabacher mes coordonnées§

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  2. Ca va faire louche 2 coms sur Balabar... Bon j'ai répondu de l'autre côté et félicitation pour le futur heureux évènement...
    je donne l'adresse pourtant c'est dans le même immeuble que toi
    http://syanonyme.blogspot.com
    Je parle fringues un peu.... J'ai plus envie de faire sérieuse...

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C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route