Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






lundi 30 mars 2009

1 Mrs Dalloway par Virginia Woolf - Pour le challenge ABC 2009

Comment décrire cet ouvrage qui laisse une impression bizarre.... des chemins qui se croisent, des individus qui se retrouvent, d'autres qui se rencontrent donnant la sensation d'un fondu-enchaîné faisant la transition de l'un à l'autre. Tout part de l'activité mentale de Mrs Dalloway... le fil se déroule jusqu'à la fin de la réception qu'elle donne ce jour de juin....
Ce que j'en pense aussi : on pourrait en faire un tableau.... le personnage pouvant exprimer : regret d'un amour de jeunesse, d'une amitié perdu, de voir l'âge gagner du terrain, mais aussi savoir profiter des bons petits moments de la vie sans esbrouffe... mais aussi savoir apprécier un simple coucher de soleil sans courir après la lune, vie plan plan avec son mari.... nostalgie, mélancolie, sérénité.... tout ça tout ça tout ça mêlés...

Hello, hello, hello.... Je pose mon bouquin sur la console pour venir vous livrer mes impressions....Ce livre chorale n'est pas très simple à lire mais bilan : j'ai bien aimé, même si....
Tout d'abord le style de Virginia Woolf est agréable, belles descriptions : c'est très facilement que nous nous représentons les uns et les autres, leur vie, leur univers... mais un peu longuet quand même .... disons, quelques longueurs.... mais j'ai tenu à le lire jusqu'à la dernière ligne... car il
flotte une atmosphère de remise en cause existentielle et je voulais connaître le sort de Mrs Dalloway.... Lorsqu'il m'arrive d'arrêter de lire un bouquin en cours de route et que quelqu'un m'en parle... je regrette de ne pas l'avoir lu jusqu'au bout car parfois, l'intrigue bascule... et ce n'est pas de la façon dont on s'imagine que les choses se passent..... voilà pourquoi je persévère...
Revenons à notre Mrs Dalloway.


"Ce que l'on pouvait dire d'évident à son propos, c'est qu'elle était
mondaine...de(s) cartes à déposer, des gentillesses à faire aux gens ; courir
partout avec des bouquets de fleurs, des petits cadeaux...Et bien sûr elle
profitait intensément de la vie. C'était sa nature de tirer plaisir des choses"

Une journée de juin, Mrs Dalloway donne une réception et descend acheter des fleurs "elle-même"... et livre au lecteur, ses pensées qui nous permettent de remonter le cours de sa vie et de pénétrer aussi dans celles de son entourage et des personnages collatéraux.
Richard son mari, qui ne sachant dire "je t'aime", trop timide, trop d'habitude se fend d'un magnifique bouquet..
Peter qu'elle a failli épouser, toujours amoureux ?
Sally, l'amie frivole de jeunesse... devenue... lis tu verras bien
Septimus, grand psychotique qui nous invite à partager son délire
Rézia, Hugh, Mrs Bruton, Elizabeth, Miss Kilman...
Je ne me sens pas trop inspirée pour en parler davantage... demain peut être
Tu peux le lire si tu veux et me dire ce que tu en penses.....
et je te "copie/colle" un avis piqué sur amazone.fr
Par : Amazon.fr
Les préparatifs d'une soirée, l'errance mentale d'un personnage énigmatique... C'est sur ces rares éléments d'intrigue que repose le récit d'une journée dans la vie de Clarissa Dalloway. Dans sa première oeuvre véritablement moderniste, Virginia Woolf rompt définitivement avec les formes traditionnelles du roman. Les souvenirs (ceux de Peter Walsh l'amour d'autrefois, de Sally Seaton l'amie de jeunesse) ressurgissent au gré de tout un réseau d'impressions et de sensations propres à l'héroïne, qui elle-même est vue à travers les yeux d'une myriade d'autres personnages (sa fille, Peter lui-même) qui traversent cette journée rythmée par le carillon de Big Ben, seul élément objectif qui demeure dans ce tableau impressionniste. Par un mouvement de ressac, le texte opère des incursions dans les différentes consciences en présence, qui à leur tour se coulent hors d'elles-mêmes pour envahir le monde extérieur et se relayer. Les différentes voix, sur le mode du monologue intérieur et du discours indirect libre, viennent enfler le texte, formant ainsi un entrelacs de "courants de conscience" tissé avec une aisance qui, déjà remarquablement maîtrisée, n'est pourtant qu'un prélude à la Promenade au phare et aux Vagues qui constitueront l'apogée de l'oeuvre de Virginia Woolf. --Sana Tang-Léopold Wauters --Ce texte fait référence à l'édition Poche .

1 commentaire:

  1. Il m'a l'air compliqué ce livre.... beaucoup de personnages.... il m'arrive de temps en temps d'arrêter un livre en cours de route, mais c'est rare quand même.... en général j'essaie de le terminer et du coup...je ne suis pas déçue.....

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