Le déjeûner fut rapide et nul ne vint briser le charme de ce fugitif moment.
Sur la terrasse, nous avons su savourer cet instant volé. Seul le bruissement des feuilles vint troubler notre intimité.
Nous attendions ce jour ; l'espérant tout en le redoutant. Il me revint alors ce poème de Hugo....
Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belles, et toutes deux joyeuses,ô douceur !
Voyez, la grande soeur et la petite soeur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l'extase
Je le rebaptiserai alors, les deux soeurs.
ça me conviendrait bien !
C'est une belle introduction n'est ce pas? ;-)
RépondreSupprimerje garde ton idée et je ressortirais cette phrase un jour...
Je ne connaissais pas ce poème de victor Hugo... il est très beau....
RépondreSupprimerJolie, franchement, très jolie réutilisation de l'incipit de Pivoine ! Ouais, j'avais en plus envie de replacer "incipit"... Je n'ai pas encore écrit le mien.
RépondreSupprimer@A vous...
RépondreSupprimerHihi on s'amuse, c'est sympa.....