D'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais,pas à qui elle est
J'y suis entrée comme ça un jour
Il n'y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés aux murs blancs
Dans ma maison tu viendras
Je pense à autre chose mais je ne pense qu'à ça
Et quand tu seras entrée dans ma maison
Tu enlèveras tous tes vêtements
Et tu resteras nue debout avec ta bouche rouge
Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc
Et puis tu te coucheras et je me coucherais près de toi
Voilà
Dans ma maison qui n'est pas ma maison, tu viendras
Jacques Prevert
J'aime beaucoup Prévert et sa lumineuse simplicité.
RépondreSupprimerJ'espère que tu as de bonnes nouvelles de ta petite-fille.
Bon courage à ta famille.
J'adore ! (Je ne connaissais pas ; merci pour la découverte)
RépondreSupprimerJ'entends Montand et sa voix d'or.
RépondreSupprimerAppeler Prévert à la rescousse, on peut trouver pire.
RépondreSupprimer