Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






lundi 21 septembre 2015

1 2084 - la fin du monde - Boualem Sansal

J'ai toujours eu du mal à entrer dans ces mondes de fiction, comme Nous autres de Zamiatine, 1984 d'Orwell. J'avais bien aimé Le meilleur des mondes de Huxley.

Boualem Sansal nous transporte dans un univers où domine le conformisme, les humains sont ghettoisés au profit des Abistanais soumis à Yollah et à Abid son délégué. Ati qui fut confiné dans un sanatorium à l'autre bout de ce territoire réalise qu'il n'est maître de rien. Quand il commence à en  prendre conscience il descend dans les entrailles de cette planète et découvre ces vieux humains, cette génération ensevelie....

À suivre...
http://laregledujeu.org/2015/09/21/25986/2084-totalitarisme-theocratique-et-big-brother/
                                                  

L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. 
Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion… 
Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.


1 commentaire:

C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route