Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






lundi 15 décembre 2014

4 Timbuktu

On se sent a côté de la plaque quand on va voir un film encensé par la critique et le reste du monde et qu'on en sort pas emballé, avec un sentiment de rien.
                                      
C'est mon cas. Je me sens nulle de ne pas  participer aux louanges générales.
Bien sur, il y a le jeune rappeur que l'on oblige à renier ce qu'il est, la jeune marchande de poissons qui doit porter gants et chaussettes en plus du voile, les jeunes qui seront fouettés, lapidés, enfouis sous le sable et exécutés parce qu'ils chantaient et jouaient de la guitare. Il y a aussi Kinade qui sera exécuté froidement, sans jugement pour avoir provoqué la mort accidentelle d'Amadou qui lui avait tué sa vache préférée.
                                      
       
Peut être que trop de démonstration tue la démonstration ! 

4 commentaires:

  1. Ça me fait ce genre d'effet quand je vois un film où tant de gens sont cassés, maltraités, malheureux et que la compassion a tendance à tomber dans le vide à cause du seul truc qu'on peut éprouver : le sentiment d'impuissance.
    Du coup on est déçu.
    D'autant plus déçu qu'on sait que dans la vraie vie c'est toujours le méchant qui gagne.

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  2. Mon dieu...je n'aurais jamais eu l'idée d'aller voir un film de ce genre...trop triste, je n'aime que ce qui me fait rire...sinon c'est pas une détente pour moi...et le cinéma c'est une détente...en principe...bonne soirée...

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  3. J'aime bien ce genre de films, mais en effet j'en parle pas parce que je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus. Pire encore, souvent j'aime ce qui a été le moins apprécié, et vice versa...

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  4. J'ai lu la critique dans Télérama et malgré le sourire du petit bonhomme, je ne vais pas aller voir ce film..

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C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route