Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






mardi 10 janvier 2012

1 Méta-morphose

Effet de reflets



L'apparition de l'ange à Saint Joseph
Le Vrai tableau métamorphosé
Expo de Nantes
Photo prise avec téléphone portable Sony-Ericsson









lors là c'est chouette car le tableau n'est pas du tout comme ça. 

Dedans se reflètent les croisées (de chaque côté, les fenêtres) de la 

Chapelle de l'Oratoire, lieu de l'exposition, ainsi que les spots qui éclairent l'endroit, ça c'est 


étrange je trouve.Il s'agit d'un tableau de Georges de La Tour  "L'apparition de l'ange à Saint 


Joseph" dit aussi "le Songe de Saint Joseph". 


Deuxième moitié du XVIIème siècle

Étonnant non ?





Le tableau sans faux effet
L'apparition de l'ange à Saint Joseph
ou Le Songe de Saint Joseph$1652
Voilà le tableau d'après une photo volée sur internet
Cette oeuvre qui fut, par sa signature, un des points de départ de la redécouverte de l'oeuvre de Georges- de La Tour à partir de 1915, appartient à la deuxième partie de la carrière de l'artiste, alors qu'il pratique cette manière nocturne si caractéristique, fondée sur une simplicité de la composition, un usage de la lumière artificielle et une simplification des volumes.
Dans le songe de Saint Joseph, l'ange prévient celui-ci de la conception divine du Christ. Cependant, rien ne permet ici d'identifier les deux acteurs de la scène car de La Tour dépeint les personnages sacrés comme de simples humains, laissant planer la possibilité poétique d'une double interprétation. Simple scène de la vie quotidienne ou mystère sacré ? L'ange n'est-il qu'un enfant ? Et Saint Joseph un vieillard endormi ? Aucun attribut ne permet de savoir.
Le procédé de la source lumineuse unique, la flamme de la bougie, occultée par le bras au premier plan, permet à l'artiste de jouer subtilement avec les zones d'ombre : seul un fin rai lumineux ourle la main de l'ange, éclaire son écharpe brodée et le profil de son visage. Saint Joseph que l'on devine dans la pénombre est-il en train de dormir ?
La lumière, subtilement rendue, confère à cette scène réaliste une dimension sacrée, par l'atmosphère recueillie et mystérieuse dont elle baigne les deux personnages.
Extrait du programme de l'exposition nantaise, "Inquiétantes Etrangetés."

Je vous laisse.

1 commentaire:

C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route