Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






samedi 19 novembre 2011

1 La couleur des sentiments II

Mes petites femmes africaines
que j'adore
Une semaine....... qui m'a paru bien longue tellement j'ai eu du mal a me tenir à la lecture de ce "best-seller".
Alors qu'il ne me restait qu'une cinquantaine de pages, je me posais la question de savoir si j'allais le terminer. Je suis donc allé fureter sur le net où j'ai visionné la bande annonce du film ainsi qu'un ou deux extraits.
Ces quelques images m'ont convaincu de poursuivre ma lecture et on changé mon angle de perception de tous ces personnages.
Je lisais sans doute en "noir et blanc" (sans jeu de mots volontaire :).) et le fait de me représenter, grâce au réalisateur du film, les bonnes comme les patronnes en chair et en os a teinté mon approche d'une autre couleur.
Trop de détails dans les chapitres tuent à mon avis le plaisir de lire et chaque changement de narratrice casse l'intérêt que l'on peut porter à chacune. Cet ouvrage aurait mérité d'être plus condensé et aurait dû être un peu dépoussiéré de propos qui relèvent plutôt d'un scénario ou d'un script puisque l'auteur indique des attitudes, des positions etc.

Les pages qui m'ont le plus intéressée sont celles intitulées "Trop peu, trop tard", (521 à 526, les dernières donc), où l'auteur évoque sa propre "bonne" ce qu'elle a représenté pour elle et les regrets qu'elle a de n'avoir pas pris conscience de son importance à cette époque. Ce sont les plus intéressantes et les mieux écrites aussi. Il aurait fallu que tout l'ouvrage soit de cette veine là.

Le film est à voir je pense, surtout pour ceux qui ont lu le bouquin.

1 commentaire:

C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route