Il suivait son idée, c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer.
Jacques Prévert

Allo, ben allo quoi ! T'es une fille ?
T'as pas de shampoing ?
Nabilla

"Les filles bien vont au paradis
Les mauvaises filles vont où elles veulent"
Anne Haunime






mardi 9 novembre 2010

1 Rebecca par Daphnée du Maurier

... i l n'y avait pas de lune.. Le ciel au-dessus de nos têtes était d'un noir d'encre. Mais le ciel à l'horizon n'était pas noir du tout. Il était éclaboussé de pourpre, comme taché de sang. Et des cendres volaient à notre rencontre avec le vent salé de la mer.
FIN



CHAPITRE PREMIER
J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley. J'étais debout près de la grille devant la grande allée, mais l'entrée m'était interdite, la grille fermée par une chaîne et un cadenas.
[...]
Puis je me sentis soudain douée de la puissance merveilleuse des rêves et je glissai à travers les barreaux comme un fantôme.
etonnant comme cette jeune femme, autour de laquelle tourne ce roman, seconde Madame de Winter n'a pas de prénom. D'elle nous connaissons des bribes de son passé. Dame de compagnie, elle rencontre un homme riche, solitaire et veuf. Mariée rapidement à cet homme elle rejoint en sa compagnie le manoir familial après un périple de quelques mois valant voyage de noce.
Un mystère plane autour de cette demeure et de ses occupants. Rebecca  grande absente dont la présence hante les habitants, maîtres comme domestiques, est la première épouse, disparue, comment, pourquoi ? Et Max le mari des deux dames quel est son rôle dans cette histoire ? A quel type d'homme avons-nous à faire ? La seconde dame discrète, effacée, hésitante, naïve semble être l'opposé de la première qui bien que belle, épanouie et libre apparaîtra comme très indépendante voire perverse, cruelle, et manipulatrice, cachant cependant un secret découvert plus d'un an après sa disparition dans des circonstances suspectes.

Plus on avance dans la lecture, plus on a envie d'avancer ! de savoir comment cela tournera et qui aura le dessus, mari, cousin, domestique ? Qui s'en tire à bon compte. Qui ferme les yeux sur ce qui semble évident.

A vous de voir, a vous de lire.
J'ai "bien" aimé, mais j'ai préféré "Le bouc émissaire", . Ne serais-je pas "comme tout le monde" qui semble trouver que c'est l'oeuvre la plus abouti de Daphné du Maurier ?

Tout ça pour le challenge Daphné du Maurier initié par Oh Océane que je vous conseille d'aller visiter.

A bientôt.

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1 commentaire:

  1. J'ai pris un grand plaisir, l'an passé, à relire Daphné du Maurier. C'est un bon choix.
    On a refait les peintures ici, on dirait ? Bon choix aussi !

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C'est à toi :

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !
Cormac Mc Carthy - La route